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Camp de chasse de Ougarou : Une richesse faunique au cœur du Goulmou
jeudi 13 mai 2010

Une trentaine de touristes dont 90% de Français et quelques Italiens principalement, un campement répondant à toutes les commodités d’un habitat urbain, une trentaine d’espèces animales ; ainsi se présente la réserve protégée de Ougarou dans l’Est du Burkina. Cette aire protégée est depuis 1996 la propriété du patron de Nerwaya Safari, Frank Alain Kaboré. 450 km de pistes ont été aménagées à l’intérieur du camp de chasse de Ougarou. Si l’éléphant, l’hippopotame, l’hyène et quelques oiseaux sont interdits de chasse, les amoureux de ce sport trouveront néanmoins satisfaction. Une bonne vingtaine d’espèces peuvent être chassées. Des herbivores aux granivores en passant par les carnivores, tout se laisse découvrir dans cette forêt. Le lion est très fortement représenté. Il a d’ailleurs donné son nom au campement de cette réserve : le campement du lion. Comme à Singou, le confort y est dans ce campement. Chambres ventilées ou climatisées, bar-restaurant-dancing, piscine ; tout y est pour rendre agréable le séjour des touristes.

En parcourant la zone, un constat s’impose : des arbres terrassés un peu partout. Il ne s’agit pas de la coupe du bois, loin de là. C’est le travail des pachydermes. Ils détruisent énormément la forêt. La faute à leur nombre très important dans cette brousse. Pourtant la chasse de l’éléphant est interdite par une convention mondiale. Mais il commet des dégâts énormes. Il arrache des arbres, détruit la forêt, charge parfois des chasseurs et touristes… Actuellement, les guides, pisteurs et chasseurs ne souhaitent que la levée, même temporaire, de cette interdiction. « On aimerait avoir la possibilité de tuer ne serait-ce qu’un éléphant par an », déclare Armand Kaboré, guide et responsable de ce camp. « Il y en a trop », ajoute-t-il. En cas de danger, ils sont obligés de tirer quelques coups en l’air.

L’or blanc menace la bonne quiétude de la faune

L’autre difficulté à laquelle, ils sont confrontés, c’est le braconnage ; sans oublier l’utilisation de produits dangereux pour les oiseaux dans la culture du coton. Ainsi, l’or blanc du Burkina menacerait la bonne quiétude de la faune. « Lorsque les francolins et les pintades sauvages picorent, ils ne survivent pas », regrette-t-il. De plus en plus, des villages se rapprochent des zones de chasse et les champs aussi. Des carnivores dévorent des mammifères domestiques. Ce qui n’est pas sans déplaire aux gestionnaires de cette brousse.

Hormis ces quelques difficultés, le camp de chasse de Ougarou est un véritable site touristique très attrayant. Le matériel pour la chasse se trouve sur place et est très adapté. Les guides disposent de toutes sortes d’armes pour se défendre dans cette jungle moderne. Des pisteurs, des guides professionnels sont au service des chasseurs. Ils prennent des risques, certes mais c’est l’amour du métier qui les y maintient. Une trentaine d’employés s’affairent tous les jours à satisfaire les visiteurs.
Encourager le tourisme national

Le pari de faire venir des chasseurs occidentaux est gagné. Maintenant, une autre tâche attend Frank Alain Kaboré et ses collaborateurs : encourager le tourisme national. Pour y arriver, des tarifs spéciaux sont proposés aux nationaux. Les prix sont révisables en fonction du nombre de touristes.

Que les Burkinabè ou les voyageurs de passage fasse un tour pour se rincer les yeux. Ce n’est pas seulement pour les nantis. Il y a un prix pour les nationaux. Autour de 10 000 f révisables en fonction du nombre de clients. « Cela se gère sur place », précise Barou, le responsable commercial du campement du lion. « On trouve toujours un terrain d’entente car on entend encourager le tourisme national », ajoute-t-il.
Certes il y a des risques mais il y a aussi de fortes sensations dans cette réserve faunique. Des pisteurs très compétents, des armes de toutes les tailles ; la sécurité est assurée. Et avec des moyens de locomotion performants, tout est réuni pour des moments de découverte et de détente palpitants.

Moussa Diallo

www. tourisme.lefaso.net





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