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Salif Léonce Diarra (Elite voyage) : « Une charte de la qualité pour éliminer les parasites du secteur »
lundi 25 janvier 2010

Que représente le Sitho pour les agences de voyage ?

Beaucoup de choses ! Le Sitho nous permet de vendre sur place nos produits au lieu de nous déplacer pour aller en Europe ou en Amérique. Là, nous faisons venir les Tours opérateurs et nous leur vendons la destination Burkina et de l’Afrique, ce qui réduit les coûts de déplacement et ça fait aussi connaître notre pays par ceux qui l’aiment.

L’Afrique de l’ouest doit se saisir du salon de Ouagadougou et en faire un grand rendez-vous des professionnels du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Ce sera la preuve aussi que nous pouvons faire du bon travail dans la promotion de nos atouts touristiques

Quels sont les produits que vous proposez aux touristes ?

En matière d’offres, nous avons des sites comme Tiébélé, Ténakourou, Sindou, les dunes d’Oursy qui sont des merveilles ou encore Tengrela et Sabou. Il y a beaucoup de choses à créer et développer notamment sur les sites d’hébergement, car notre problème aujourd’hui réside dans les infrastructures d’accueil dans les provinces. Une chose est de faire venir un touriste, bien l’accueillir en est une autre, et un touriste qui repart mécontent est un client définitivement perdu. Nous devons prendre l’exemple de ce qui se fait de mieux ailleurs, comme au Mali où on parle beaucoup du tourisme et on y investit. Pas comme d’autres qui parlent mais qui hésitent à investir dans ce secteur. Pour l’instant, une chose est claire : nous manquons cruellement d’infrastructures sur les sites d’hébergement et parmi celles qui existent, certaines ne sont pas rénovées comme à Oursy. J’y étais tout récemment avec des touristes pour voir les dunes de sable, mais j’avoue que les conditions d’hébergement sont catastrophiques

Qu’est-ce qui, d’après vous bloque les investissements dans les infrastructures ?

C’est une question qui relève de la responsabilité du gouvernement ! C’est à l’exécutif d’assumer ses responsabilités en restaurant ces lieux, quitte à trouver un mode de gestion adapté avec le secteur privé

Dans votre discours lors de la cérémonie d’ouverture, vous avez évoqué la nécessité d’adopter un code de bonne conduite pour les professionnels. De quoi s’agit-il ?

En tant que président de l’Association des professionnels du voyage et du tourisme, nous avons remarqué que beaucoup de gens font du dumping en cassant exagérément les prix et cela est de nature à plomber le marché. Nous avons donc créé ce que nous appelons les chartes de la qualité pour le tourisme et la billetterie. Savez-vous qu’il y a dans notre pays des gens qui n’ont pas d’agence de voyage mais qui créent des sites pour vendre la destination Burkina Faso ? Ce sont des agents sacs à dos, qui ne payent pas d’impôts, qui récupèrent le client à la sortie de l’aéroport et qui l’emmène sur un circuit. Aucune assurance quant à la sécurité du client, des voitures en mauvais état et finalement un mauvais service rendu au client. C’est grave car en fin de course, le perdant c’est la destination Burkina. Les chartes de la qualité que nous avons élaborées permettent de faire le tri et d’identifier clairement ceux qui sont sérieux et ceux qui bricolent. Ce label de qualité existe depuis deux ans et est reconnu par l’association qui compte une cinquantaine d’agences de voyages dont quelques Européens. Ce que nous voulons montrer à travers l’association, c’est le rôle central des agences entre les clients et les compagnies ou entre les clients et d’autres prestataires. Cette année nous avons imprimé l’annuaire des agences de voyages du Burkina qui permet aux touristes d’avoir des informations fiables aussi bien pour la réservation de leurs billets et pour d’autres services dont il a besoin.

Y a-t-il des sites que les agences voudraient voir mettre plus en valeur et qui ne le sont pas pour l’instant ?

Absolument, et je me réjouis de voir qu’actuellement nous avons lancé des projets avec le ministère de tutelle pour mieux répertorier les agences de voyages qui existent légalement et de mettre fin à celles qui fonctionnent clandestinement grâce aux sites internet. Nous voulons que les autorités appliquent les lois réglementant cette activité

Contrairement à d’autres pays, les on a le sentiment que le Burkina ne fait pas assez pour se faire connaître à l’extérieur, notamment en Europe…

Le travail de communication a été lancé avec la collaboration de partenaires européens et avec le soutien de la maison de l’entreprise, nous allons mener des campagnes pour montrer que la destination Burkina est viable. Jusque là, il faut le dire, nous sommes restés discrets sur les atouts touristiques de notre pays, car on ne voit pratiquement pas d’affiches vantant le tourisme burkinabè dans les pays de la sous-région, encore moins en Europe. Cela ne saurait continuer, car nous avons des potentialités énormes à faire valoir. Actuellement, beaucoup de touristes passent par Ouagadougou pour aller au Mali. Pourquoi nous ne pourrions pas les retenir ici ?

Nous nous contentons pour l’instant de proposer des circuits avec le Mali, mais il y a des clients qui viennent avec le Mali en tête et qui ne pensent qu’à passer juste la nuit chez nous en attendant le lendemain pour partir. Il y a évidemment un problème que nous devons résoudre en participant sérieusement aux salons internationaux en y mettant des moyens conséquents. Car s’il faut aller à salon pour occuper un stand de 9m2, franchement, il vaut mieux rester à la maison car face à des stands de certains pays comme le Mali, la Tunisie, la Côte d’Ivoire, ça nous fait plus de mal que de bien. On passe totalement inaperçu ! Il n’y a pas de mystère : il faut mettre les moyens dans le secteur du tourisme car c’est loin d’être un investissement à perte et j’ai bon espoir avec la détermination des nouvelles autorités à faire bouger les choses

Qu’en est-il des touristes nationaux ?

Pour être franc, je dirais que les Burkinabè ignorent leur pays et c’est nous de leur faire des offres leur permettant d’aller à la découverte des richesses de leur pays. Notre association souhaite faire de chaque Burkinabè un ambassadeur du tourisme et c’est un travail de longue haleine qui ne portera ses fruits que dans la durée

Joachim Vokouma,
Lefaso.net





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