Issus de structures actives dans le domaine du tourisme, les participants à l’atelier organisé par le Ministère de la Culture et du Tourisme ont passé en revue le secteur du tourisme mondial, celui de l’espace Uemoa et du Burkina Faso au peigne fin.

Sur le plan mondial, les chiffres révèlent une croissance de 4%, en 2011, du nombre des touristes par rapport à 2010. Malgré cette croissance, le secteur rencontre d’énormes difficultés liées notamment aux finances et à l’insécurité. « Les touristes préfèrent les sites non éloignés et moins chers parce que les budgets des vacances se sont réduits », ont relevé les participants.

Le tourisme dans l’espace Uemoa a encore des perceptions de cherté faisant réduire le nombre de touristes. En plus de cela, l’insécurité constitue une difficulté majeure pour le tourisme surtout dans l’espace communautaire. Cette situation s’est aggravée avec les risques déclarés dans certaines zones.
Au Burkina, le secteur n’échappe pas non plus à ces réalités. Pour booster ce secteur, les responsables de l’Uemoa ont élaboré la Politique commune du tourisme. Sa mise en œuvre requiert des Comités nationaux de coordination (CNC) dans les différents pays et la bagatelle financière de 161,175 milliards de francs CFA.

Comme solutions, les participants à l’atelier ont préconisé la mise en circulation du visa Uemoa, la transposition effective de la directive de l’Uemoa sur la réduction de la TVA dans la législation burkinabè. Ils ont également demandé que l’Etat accompagne les promoteurs hôteliers dans la recherche de la certification Iso 9001 et 14000. Par ces propositions, les participants entendent permettre au tourisme de jouer son rôle de secteur industriel au Burkina et dans la sous région.
Jacques Théodore BALIMA

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