Le restaurant Saint-Germain (RSG) est situé en plein centre ville, entre la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) et l’Office national de télécommunication (ONATEL). L’ouverture de ce joyau a permis la création d’une vingtaine d’emplois pour la jeunesse bobolaise. Restaurant Saint-Germain à Bobo-Dioulasso, parce que de l’avis de son initiateur, la ville mérite véritablement un cadre convivial et sympathique qui met en valeur tout ce qui est objets d’art.

En effet, c’est une décoration typiquement africaine avec des objets d’art du Burkina, Mali, Togo, Bénin, Ghana… qui vous accueille de la porte jusqu’à la table à manger. Un lieu de valorisation de l’Afrique, car tout le RSG, de la cuisine au comptoir, en passant par la cave à vin, l’espace de spectacle, tout est décoré de l’artisanat africain.

Avec un personnel ayant le sens de l’accueil, le RSG, c’est la non ségrégation. L’on y trouve autant de mets européens qu’africains. Tous les soirs, le restaurant offre un spectacle (blues, jazz…), sur écran géant. C’est aussi un endroit ouvert aux artistes burkinabè désirant se produire.

Repas et mobilier à emporter

Le restaurant Saint Germain de Bobo, en plus du cadre enchanteur, dispose d’un des rares caves à vin dans la cité de Sya. Il y en a de toutes les marques, de qualité, à des prix très intéressants. Tout le monde, en tout cas pour qui veut, peut s’offrir ou déguster sur place (il y a une machine à vin ouvert tous les jours) au RSG, qui peut accueillir au moins 300 personnes. Les services traiteurs, les repas à emporter sont aussi l’affaire du « restau ».

Tout se vend au restaurant Saint Germain. Par exemple, l’on a la possibilité d’emporter la table sur laquelle l’on s’assoit contre bien sûr le montant qu’il faut. C’est d’ailleurs l’une des particularités de ce « restau ». Chaises, placards, statuettes, tabourets, bref, il y a tout types d’objets d’arts ghanéens, maliens, togolais, béninois à vendre. Cela, parce que selon le propriétaire, ces objets permettent de valoriser la culture africaine, surtout lorsqu’ils servent de décor dans la maison.

Au titre des ambitions, William Baccon entend faire de ce restaurant un cadre vraiment vivant. Il dit ne pas rechercher de la reconnaissance. Le simple fait de recevoir les grandes personnalités du pays est déjà une fierté pour lui. « Ma reconnaissance, dit-il, c’est de voir la clientèle satisfaite de mes services ». Il ne rencontre pas de difficultés majeures. « Il faut tout simplement laisser le temps au temps », souligne-t-il.

Bassératou KINDO
Tourisme.lefaso.net

Les Bacon, un couple plus burkinabè que français

William Baccon semble être plus qu’un burkinabè. Il aime le Burkina Faso autant que son pays natal, la France, dit-il. Et pour exprimer véritablement cet amour qu’il a nourri juste après un passage au pays des Hommes intègres, il décida de s’y installer définitivement en 1994. Spécialisé en hôtellerie, restauration et tourisme, il construit d’abord un hôtel en plein centre ville de Ouagadougou (derrière l’hôtel de ville), « Les palmiers ». Quelques années après, il en construit un autre du nom de La Palmeraie. Créant ainsi des opportunités d’emplois au profit de la jeunesse burkinabè ; et contribuant aux recettes de l’Etat à travers les impôts et autres taxes.

Après cet apport à la ville de Ouagadougou, William Baccon et son épouse vont s’intéresser à la deuxième ville du pays, Bobo Dioulasso, capitale culturelle et économique. En effet, c’est en 2003 que Willam Baccon et son épouse ont déposé leurs valises dans la cité des silures sacrés. Ils vont d’abord réaliser un hôtel impeccable : « Les deux palmiers » sis au secteur 9 (Accart-ville) non loin de l’ex-SIFA. S’en suivra le restaurant Saint Germain, puis l’hôtel Tout couleur. En plus de ces unités, le couple a à son actif une agence de tourisme et de voyage.

B. Kindo
Tourisme.lefaso.net