Les rideaux sont tombés sur la 11ème édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou. C’était au cours d’une cérémonie où les participants ont été récompensés.
Espace de promotion et de valorisation du potentiel touristique, le SITHO 2016 a récompensé le professionnalisme des acteurs du tourisme et de l’hôtellerie. Ainsi, dans la catégorie meilleur stand pays, la Côte d’ivoire a ravi la vedette au Burkina et au Sénégal, en remportant la somme de 150 000 francs CFA. La région du centre-est a remporté le premier prix dans la catégorie meilleur stand région. Bravia hôtel s’est distingué dans la catégorie stand professionnel. Christophe Dambré quant à lui, a été le plus rapide dans la compétition course des garçons de café.
« Les impressions sont assez bonnes. Nous avons eu un SITHO assez original après deux éditions d’interruption et aujourd’hui, nous sommes fiers d’avoir découvert les potentialités touristiques principales des pays de la sous-région mais ces richesses doivent mériter une grande attention et être accompagnées dans les différentes stratégies de promotion » a indiqué le ministre la culture, des arts et du tourisme, Tahirou Barry.
Un pari gagné ?
Pour Stanislas Méda, président du comité d’organisation du présent salon, le bilan est dans l’ensemble positif. Le Dr Gléle Kandico du Bénin ne dira pas le contraire. En exposant ses produits de la pharmacopée traditionnelle, il soutient avoir eu du succès auprès du public.
« Le pari, c’était de tenir cette 11ème édition, cela a été fait, le public est sorti pour assister aux différentes manifestations. Nous avons noté une participation massive du public pour aller dans les différentes excursions » a-t-il noté. Par ailleurs, il poursuit : « D’une manière générale, on peut dire que c’est une édition qui a un peu réussi et nous espérons que pour les prochaines fois, il y aura d’autres innovations qui seront intégrées ».
En attendant ces innovations, les exposants ont déploré certains points au niveau de l’organisation. C’est le cas de Banaé Gouzaé, responsable services et moyens matériels de l’hotel Gaweye, un fidèle du SITHO. « Les éditions passées étaient mieux organisées. Nous avons eu du mal à suivre le programme entier des différentes activités. Pour les éditions antérieures, dès que la délégation arrivait au Burkina, on nous donnait le programme pour que nous puissions nous organiser ». En outre, il poursuit : « peut-être, ce sont de nouveaux organisateurs, même la place principale où devait se dérouler la cérémonie d’ouverture n’était pas prête le jour du lancement officiel. Pour une manifestation qui a été reportée à deux reprises, je pense que les gens ont eu suffisamment de temps pour se préparer ».
Linda, une exposante du Ghana, s’inscrit dans cette dynamique. Un peu déçue pour son premier voyage au Burkina et pour sa première participation au SITHO, Linda dit être venue pour établir des partenariats avec des agences de voyage des pays de la sous-région. « Je n’ai pas senti une grande affluence au niveau de la participation. Je suis venue nouer des partenariats avec les agences de voyage mais les agences étaient absentes. Au finish, nous avons eu l’impression d’avoir un peu perdu » a-t-elle signifié.
Ces observations, elles sont les bienvenues pour améliorer les prochaines éditions. « Sur la base des insuffisances que nous avons enregistrées de part et d’autres, nous allons essayer de voir ce qu’il faut faire, pour améliorer les éditions futures » a dit Tahirou Barry.
