Lutte : Le Nayala dicte sa loi au championnat national cadet
lundi 3 octobre 2016
Pour la quatrième année consécutive, la fédération burkinabè de lutte a réussi l’organisation du championnat national des petites catégories. Dans l’arène Hermann Serge Sanou de l’INJEPS, les jeunes lutteurs se sont donné rendez-vous le samedi 1er octobre dernier.
Venus de onze provinces du Burkina, ils étaient 26 à prendre part aux compétitions. « Nous avions invité 44 lutteurs. Mais pour des raisons de poids et d’âge, nous avons éliminé certains et retenir les 26 qui remplissent les critères », a expliqué Sylvestre Toé, directeur technique national.
Des combats de belle facture
Les lutteurs ont rivalisé d’ardeur dans quatre catégories. Chez les 50 kilos, Nama Alain, du Nayala est venu à bout de Bayala Léonard du Sanguié. Saturnin Toé, dans la catégorie des 55 kilos, a mis à terre Bako Bissambié du Mouhoun.
Chez les plus lourds, le Mouhoun et les Balé ont mis fin au règne du Nayala. En effet, Batiéné Drissa du Mouhoun, 60 kilos, a terrassé André Toni du Nayala. Puis vient le duel au sommet entre des Moussa. Celui des Balé, Yoin Moussa, 65 kg, dans un combat maitrisé, a envoyé Banao Moussa au sol. Le championnat a ainsi désigné ses vainqueurs.
Préparer la relève…
Les disciplines sportives se pratiquent de façon pérenne lorsque la relève est préparée. Les différentes fédérations burkinabè en ont compris l’enjeu. « Ces enfants ont tout au plus 17 ans. Dans 3 ou 4 ans, ils feront la pluie et le beau temps de l’équipe nationale. C’est dire que nous voulons ainsi préparer la relève », a expliqué Pierre Badie, président de la Fédération nationale de lutte.
Après le championnat des petits, les regards sont désormais tournés vers celui des séniors qui va rassembler dans la même arène les grands lutteurs du Burkina.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net