Ils provenaient principalement de Ouagadougou, de Réo et des communes de Koudougou. Epris des variétés touristiques, ils étaient de tous les âges. Munis d’appareils photos, ces amoureux des merveilles de la nature n’ont pas voulu manquer la fête touristique de la région du Centre-Ouest. Les sites touristiques tels que le palais royal d’Issouka, la mare aux crocodiles sacrés de Sabou et le musée Da-do de Réo ont été les sites touristiques ciblés pour ce rendez-vous. Plusieurs centaines de personnes ont fait le déplacement.

Pour Mariam Traoré, chargée du marketing et de la communication au sein de l’Office national du tourisme du Burkina (ONTB), « cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme interne de visite des sites touristiques nationaux ».
En effet, les touristes internationaux se font rares, à cause de la situation sécuritaire au Burkina. Pour répondre à ce manque à gagner en termes de recettes touristiques, il s’avère important que les Burkinabè eux-mêmes visitent leurs propres sites touristiques.

Ainsi, durant une journée, des curieux des merveilles de la nature ont pu visiter les crocodiles sacrés de Sabou, des masques, d’anciennes constructions…
Le premier site visité a été la maison royale de Koudougou. Ce palais contient plusieurs variétés artistiques. Ces merveilles ont été appréciées par ces pèlerins. Le maître des lieux a remercié les organisateurs pour la tenue d’une telle activité.
Devant les crocodiles sacrés de Sabou, les touristes ont pu prendre plusieurs photos. Ils ont même pu toucher les crocodiles.

Marine Bado, enseignante de profession, a exprimé sa joie : « Je ne suis jamais venue ici. Mais je suis contente, je crois que je participerai à d’autres excursions touristiques dans d’autres régions ». Elise Yoda, elle, a remercié les organisations pour la réussite de la randonnée.

Dans la localité de Réo, c’est le site de Da-do qui a accueilli les visiteurs. Un site géré par un prêtre catholique, l’abbé Moderat Kinda. Il a initié un projet qui consiste à faire revivre les anciennes maisons des peuples gourounsi.

Selon Adama Kaboré, inspecteur de l’enseignement, l’introduction des connaissances touristiques dans les curricula scolaires devrait assurer la sauvegarde et la promotion des sites touristiques locaux. Aussi, Kadré Sawadogo, directeur régional de la culture, des arts et du tourisme, a reconnu que la réussite de cette sortie est totale. Il s’est dit surpris du nombre de participants. Il entend donc poursuivre la prochaine édition en septembre 2019 dans une autre localité.

Edouard K. SAMBOE (stagiaire)
Lefaso.net