« Tout est bien qui finit bien », a-t-on coutume de dire. Passé le temps des inquiétudes sur le bon déroulement de la 9e édition du Sitho, le comité d’organisation peut désormais se frotter les mains en savourant le succès de l’édition. Les chiffres de cette édition donnent 157 stands pour 179 exposants venus de 9 pays africains dont le Togo, le Bénin, le Mali, le Tchad, l’Algérie, etc.

Initié pour les professionnels du tourisme, le SITHO a également enregistré la participation du public qui a visité les stands. Selon le secrétaire exécutif du comité d’organisation, Dramane Millogo, ils ont été près de 9 mille à se rendre sur le site du Sitho. « Nous ne nous attendions pas à ce monde parce que le Sitho est surtout organisé à l’initiative des professionnels », s’est-il réjoui. Educ’Tour, exposition-ventre, conférences, beaucoup d’activités étaient inscrites au programme de la manifestation. « Je puis vous rassurer toutes les activités qui étaient au programme ont été toutes réalisées », a ajouté le secrétaire exécutif du comité d’organisation du Sitho.

La 9e édition du salon du tourisme s’est tenue à un mois du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), une autre grande manifestation culturelle du Burkina Faso. Pour les organisateurs, la période choisie pour le Sitho n’était pas forcément la bonne car « nous aurions pu avoir plus de participants à cette édition mais certains ont opté de participer au SIAO », a indiqué Jean Claude Dioma.

En plus de ces participants comme le Cameroun, la Guinée Conakry et la Mauritanie qui n’ont pas pris part au Sitho 2012 pour des raisons diverses, les agences du voyage du Burkina ont aussi brillé par leur absence. Simple ou absence ou un boycott ? Pour l’instant M. Dioma se refuse de tout commentaire mais promet des mesures fortes pour de telles attitudes les fois à venir. « Nous allons analyser froidement la situation afin que de connaitre les raisons que leur absence. Car il est inconcevable que les agences de voyage ne soient pas à ce Sitho », a-t-il regretté avant d’ajouter « soyez rassurés que nous connaitrons les vraies motivations de cette absence ».

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net